dimanche 25 mai 2014

Comment ressentir les vibrations d’un lieu

Benoit Tramblay 

Géobiologue, fondateur de l’École de la Terre

Article paru en avril 2014 dans la maison du 21ième siècle.

Un lieu géographique est davantage qu’une matière physique où l’on bâtit une maison ou dont l’on exploite les sous-sols pour en retirer les matières premières, c’est une entité vivante où peut circuler de l’eau souterraine, où l’on trouve des zones de broyage entre différents types de sol, ou encore des courants telluriques, dont l’existence était bien connue des druides… 

L’homme a toujours su entrer en contact avec ces énergies telluriques, avec ou sans instruments. Il existe plusieurs approches pour y arriver :

L’approche par le ressenti

La radiesthésie a été utilisée depuis des millénaires. On en retrouve les premières traces dès 13 500 av. JC au Togo[1]. L’Égypte ancienne faisait usage de boules de bois trouées servant de pendule. Ces connaissances furent transmises à travers le temps jusqu’au 12e siecle, avant que sourcelllerie et sorcellerie ne soient confondues par les autorités religieuses de l’époque[2].
Ce savoir a su traverser les périodes d’obscurantisme et resurgir en ce début de 21e siècle. Différentes écoles de pensées sont apparues dans ce domaine:


  • La radiesthésie mentale : on utilise la baguette de sourcier, le pendule, les rad-masters (baguettes en L). La convention mentale est très importante : on doit se donner une convention de lecture avec des phrases claires et précises. Par exemple, si je cherche une faille avec ma baguette de sourcier, je programme ma recherche en disant : «Je veux être extrêmement sensible aux failles », afin que ma baguette réagisse uniquement aux failles rencontrées.
  • La radiesthésie physique : on fait usage de baguettes de sourcier, graduées suivant le phénomène recherché, ou de l’antenne de Lecher avec son échelle graduée. Aucune convention mentale n’est requise pour obtenir la mesure, l’appareil s’en charge.
  • La mesure par le biochamp humain : le corps est entouré d’une enveloppe énergétique (mesurable par la photo Kirlian). Suivant le lieu où se trouve la personne, son corps énergétique est en contraction ou en expansion. Par exemple, sur une zone de broyage d’une faille, le corps se contracte pour lutter contre les radiations[3].


L’approche scientifique

Durant les années 60, le physicien Yves Rocard (1903-1992, père de l’ancien premier ministre français Michel Rocard) fut le premier scientifique à vouloir démontrer le phénomène de la radiesthésie. Il découvrit que les lieux traversés par des courants d’eau, des failles, etc., émettaient des perturbations magnétiques et que l’homme y était sensible, grâce aux cristaux de magnétite.Ce minéral ferrimagnétique se retrouve en différents endroits de notre corps : arcades sourcilières, nuque, coudes, bas du dos, genoux, talons, gros orteils et neurones.
Depuis quelques années, on trouve sur le marché des appareils assez sensibles pour mesurer les champs magnétiques terrestres et détecter les phénomènes qui y sont rattachés. Or ces appareils très dispendieux n’offrent pas encore toutes les perspectives de recherche des vibrations d’un lieu effectuée à l’aide des baguettes, du pendule ou d’autres instruments de radiesthésie. Cette recherche peut même être faite à distance sur une carte à l’aide du pendule et des abaques (cadrans à plusieurs choix possibles). Cette approche ne tient pas entièrement compte de la théorie sur la magnétite préconisée par le professeur Yves Rocard. D’autres paramètres sont encore à découvrir pour savoir comment l’on eut détecter ces informations à distance.

Perspectives des recherches actuelles

Certaines pistes commencent à apparaître grâce à des scientifiques audacieux. Les précurseurs André de Bélizal et Léon Chaumery, deux physiciens français du début du 20e siècle, ont orienté leurs recherches vers la physique micro-vibratoire en lien avec la radiesthésie. Ils ont découvert que tout objet émet une onde de forme et que selon sa spécificité et sa particularité, celle-ci influe sur le corps énergétique de l’homme[4]. En 1957, Stanilas Bignan, radiesthésiste, a en effet observé que les corps absorbent ou admettent une certaine longueur d'onde et qu'ils renvoient ou émettent une partie de l'énergie ainsi reçue. Il inventa des condensateurs cosmiques qui auraient permis de faire pousser des carottes géantes, de faire fonctionner en permanence des lampes fluorescentes, ou de guérir des cancéreux (il fut d’ailleurs poursuivi pour pratique illégale de la médecine). Ces travaux ont par la suite servi de base pour la technologie des biodynamiseurs d’eau[5].

 Les objets reçoivent donc une énergie du cosmos et la retransmettent sous une certaine fréquence suivant leur forme, leur composition, etc. Ceci rejoint les travaux sur les émissions de formes réalisés par de Bélizal et Chaumery qui ont grandement inspiré Ibrahim Karim, l’architecte montréalais d’origine égyptienne qui a inventé la biogéométrie. (https://maisonsaine.ca/wp-content/uploads/biogeo_mars_2012.pdf).

En 2013, ces travaux ont été approfondis par le docteur en physique Laurent Souriau, dont les expériences ont démontré l’action des ondes de forme sur la matière[6] : en utilisant un émetteur d’ondes de forme, il a réussi à rendre magnétique un métal qui ne l’est pas en temps normal. Son hypothèse est basée sur les champs H1, H2 et H3 d’Émile Pinel, docteur en physique et mathématiques. De manière très simplifiée, le champ H1, un champ magnétique (monde physique), reçoit des informations du champ H2, un champ immatériel et doté de mémoire, par l’intermédiaire du champ H3, un champ de transmission qui change en permanence suivant l’information qu’il capte des neutrinos. Le neutrino est une particule élémentaire engendrée par des cataclysmes cosmiques et il serait porteur de cette information provenant du champ H2 (monde informationnel ou spirituel). Le champ H3 se retrouverait dans toutes les formes, ce qui rejoindrait les observations de Stanilas Bignan.


Les recherches de Laurent Souriau démontrent que les neutrinos sont chargés en un monopôle magnétique, soit une charge ponctuelle non polarisée (les aimants ont deux pôles), laquelle est capturée par l’émetteur d’ondes de forme. Si l’on extrapole dans ce sens, notre corps serait doté d’un champ H3 et, suivant notre question en provenance du champ H2 informationnel, il serait bombardé de neutrinos porteurs d’informations. Les neutrinos sont polarisés magnétiquement et informeraient notre corps énergétique jusqu’aux cristaux de magnétite (champ H1), créant ainsi un réflexe physique involontaire et le mouvement des baguettes ou du pendule.

Comment mesurer les vibrations d’un lieu sur place ou à distance


Grâce à ces différentes explications, on peut facilement déduire que l’instrument de mesure n’est pas le pendule ou les rad-masters, lesquels ne sont que des extensions de notre corps énergétique, mais bien notre corps dans sa globalité. L’organisme humain est l’instrument le plus high tech que je connaisse… Les outils (pendules, etc.) sont toujours appréciables pour effectuer des recherches même si parfois notre corps nous parle directement. Dans ce cas cependant, il faut savoir le reconnaître et identifier nos propres codes, c’est personnel à chacun. Si l’on utilise des outils comme le pendule ou les rad-master, il faut définir une convention mentale qui sera une échelle de mesure appliquée à notre corps par le cerveau, régulateur principal qui filtrera les bonnes informations.

Par exemple, si j’utilise des rad-masters, je vais demander que les baguettes partent vers la gauche quand je rencontre un courant d’eau souterrain. Et cela fonctionne! C’est l’investigateur lui-même qui limite les mesures et l’exactitude de ce qu’il trouve. Comme l’a démontré l’architecte suisse Stéphane Cardinaux (www.geniedulieu.ch), le risque de l’utilisation des outils est que les mesures sont relatives à l’opérateur et à son état intérieur du moment. Lors des lectures avec des instruments, les clefs principales sont :

Le lâcher prise 
Faire taire son mental
Se mettre au neutre (aucun lien émotionnel ou autre par rapport à l’étude)
L’enracinement (avoir les pieds sur terre)
La bonne forme physique
L’humilité
Le désir d’aider son prochain

Ce qui peut nuire et fausser le résultat : 

Un mental qui jacasse en permanence
Ses propres doutes 
Ses préjugés
Ses attentes (conscientes et inconscientes)
Se faire « parasiter » par l’environnement (lieu et personnes aux alentours)
L’orgueil, etc.

Lors de nos lectures, nous devenons seulement des récepteurs de l’information en provenance du monde informationnel. Il existe une littérature assez abondante pour définir vos conventions dans l’utilisation des différents outils. Mais n’oubliez pas : ce n’est pas l’instrument qui mesure, c’est vous. Utiliser le ressenti, c’est comme (ré)apprendre à marcher, cela se travaille. Vous pouvez commencer avec les outils comme support et par la suite vérifier avec vos mains (ou votre corps) ce que vous ressentez; c’est un bon moyen de trouver vos codes. Par exemple, lorsque l’on se trouve au-dessus d’un courant d’eau, on peut ressentir du froid dans les mains. Différents livres expliquent comment travailler avec son biochamp[7] et améliorer son ressenti. L’important est de savoir que toutes les méthodes sont bonnes, aucune n’est supérieure à l’autre ; je dirais même qu’elles sont complémentaires. Aucune personne n’est supérieure à une autre selon qu’elle utilise uniquement ses mains ou un appareil. Ce que j’ai appris dans ce monde subtil, c’est que chaque expérience de lecture d’un lieu est unique et que rien n’est jamais acquis ; l’étude d’un lieu s’apprend surtout sur le terrain.

Références

1  Sourciers et science traditionnelle, Adolphe Landspurg, Éditions Trédaniel 
2 ABC de la Radiesthesie, Jean-Louis Crozier et Jacques Mandorla, Édition Grancher
3 Géométries sacrées 1, Stéphane Cardinaux, Éditions Trajectoire 
4 Introduction à la physique radhiestésique et micro-vibratoire, A. de Bélizal et P.A. Morel, Éditions Servranx 
5 La cire d’abeille, une radio cosmique ?, Benoit Tramblay, Éditions Lulu 

6 Les ondes de forme vues par un physicien, Laurent Souriau, Édition Servranx 
7 Géométries sacrées 1, Stéphane Cardinaux, Éditions Trajectoire 



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